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27/08/2009
par Plongeur.com
Un voyage théâtral incontournable !
Quel que soit votre âge (il est tout de même conseillé d'avoir entre 7 et 107 ans), inconditionnels ou non du monde marin et de Jules Verne, que tout ceux qui se rendent ou restent dans la capitale parisienne cet été réservent de toute urgence leur place au Théâtre Dejazet. Pourquoi ? Lisez la suite et visionnez la bande annonce.
près avoir assisté à une représentation de « 20 000 lieux sous les mers », même le plus blasé des plongeurs theâtrophiles, apprenti biologiste marin de surcroît, traînant avec désespoir le plus insupportable des ados de vacances balnéaires en spectacles culturels afin de l'intéresser enfin à quelque chose, sera comblé de bonheur par la magistrale conférence que donne le Professeur Aronnax durant près de deux heures, soutenu par l'ensorcelante musique de John Scott. Le soir même il risque fort de voir sa progéniture se mettre subitement à dévorer l'Encyclopédie Universalis qui s'empoussière dans la bibliothèque familiale et se passionner pour ses cours de SVT (abréviation qui signifie : Sciences de la Vie et de la Terre, qui, rassurez-vous, ne sont que nos anciens cours d'histoire-géo un peu améliorés); si ce n'est pas le cas ça lui donnera de toute façon envie de prendre « option théâtre » à la rentrée de septembre, ce qui améliorera son comportement social et son vocabulaire !
En quelques phrases (qui ne sont malheureusement pas de moi, mais j'ai l'autorisation de les reproduire) voici ce qui vous attend.
« En 1869, le gouvernement Français organise une réception officielle pour le retour triomphal du célèbre Professeur Aronnax. A cette occasion l'éminent professeur conte son incroyable odyssée à bord du Nautilus. Emporté par son récit, le truculent professeur s'anime, s'enflamme et revit son aventure en jouant avec les objets et les animaux de son laboratoire. Son bureau se transforme en sous-marin, en salon et salle des machines ou en banquise. Aronnax et son jeune assistant se battent avec un requin, un poulpe géant [NDRL: le public également] et plongent dans les abysses ou disparaissent dans un maelström. Accompagné par un flot étourdissant de jeux de lumières, de musique et d'effets spéciaux, le public est immergé au cœur de cette odyssée écologique et humaniste pleine d'humour et de poésie ».
Non, l'auteur de cet article n'est pas l'attachée de presse de la production; juste une journaliste qui a plus l'habitude d'user ses palmes dans toutes les mers du globe que de se traîner en métro par 30° Celsius à la station « République » pour aller s'écrouler dans un théâtre. Mais les copains m'y ont poussé. Jules (César, pas Verne) a dit : Venu, Vedi, Vici (je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu), dans mon cas c'est plutôt : Je suis venue, j'ai vu, je suis convaincue — ça je ne sais pas le dire en latin, si un internaute lettré connait la traduction, je suis preneuse —. Oui, je l'avoue, convaincue par le génie créatif de Sydney Bernard (alias Professeur Aronnax), adaptateur de l'œuvre de Jules Verne, metteur en scène et acteur principal de grand talent. Convaincue et enthousiaste. Bravo Monsieur, comment traduit-on l'expression « chapeau bas » en langage plongistique ? Peut-être par « palmes, masques et tubas s'agitent en surface pour vous applaudir ».
Un gros coup de palmes également à son assistant : Thierry le Gad (allias Antoine Dumont d'Urville, le neveu du célèbre explorateur, qui se prénommait également Jules !!! Que de talents ces Jules), qui vous accueille malicieusement à l'entrée du théâtre avant de monter sur les planches.


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